MIJ au vent!  
Jura Uni et Libre  
  

Front de Libération du Jura

Au début, le problème Jurassien avait été une affaire de famille, interne, et n’avait fait l’objet que de quelques lignes dans la presse non bernoise. 

Dès 1963, un mouvement secret, le FLJ (Front de Libération Jurassien: nom choisi par analogie avec le FLA algérien, d’actualité à l’époque) assure au Jura une vaste publicité. Publicité parlée et écrite, en Suisse et à l’étranger. Incendies, bombes, grenades alimentent l’information.

Toutefois, jamais le FLJ ne mis en danger qui que ce soit, les cibles étant en principe des bâtiments désaffectés et propriétés de l'armée Suisse. Mais l'inconscient collectif est évidemment interpellé!

Les pro Bernois réagissent et organisent également des milices secrètes.

Alors que la jeunesse suisse se retrouve normalement pour des jeux pacifiques dans les groupements de jeunesse, éclaireurs, etc., la jeunesse jurassienne s’engage dans des organisations de lutte politique:

Béliers pour les séparatistes

Sangliers pour les pro Bernois

Et les Béliers feront régulièrement parler d’eux (et du problème jurassien) dans la presse.

- Occupation de la Préfecture de Delémont par les Béliers. (Deux mois après les événements de mai à Paris, le 29 juin 1968). 

- Occupation de l’ambassade de Suisse à Paris par les Béliers le 13. 7. 1972.  Occupation de l’ambassade de Belgique à Berne par les Béliers le 13. 7. 1972.

- Occupation de l’ambassade de Belgique à Berne par les Béliers le 13. 7. 1972.

- Manifestation devant l’ambassade de Suisse à Berlin par les Béliers le 01.08.2004. 

À l’élève modèle de la démocratie, ils posent des questions indiscrètes concernant la Confédération suisse. Le peuple suisse s’énerve devant l’attitude de ces têtes brûlées, mais il prend conscience que quelque chose ne tourne pas rond dans ce Jura "bernois". «Il n’y a pas de fumée sans feu».  C’est un fait: entre 1963 et 1969, il y a du feu, et en suffisance, dans le Jura. 

Le FLJ était composé de trois personnes (Boillat, Ioset et leur complice) qui seront jugées par les tribunaux comme criminels de droit commun.

Mais dans l’âme et la conscience populaire d’une majorité jurassienne, ils ont agi par conviction. Tout comme l’Uranais Guillaume Tell pour des Suisses alémaniques.